Location et DPE : ce qui change en 2025
La fin de l’autorisation des logements classés G : une évolution majeure pour la transition énergétique
À partir du 1er janvier 2025, la France mettra un terme à l’autorisation de la location de logements classés G, les plus énergivores selon le diagnostic de performance énergétique (DPE). Cette mesure marque une étape importante dans la transition énergétique du pays, visant à lutter contre le réchauffement climatique tout en améliorant le confort des logements. Cette réforme ne concerne pas seulement les biens classés G, mais aussi d'autres catégories de DPE dans les années à venir, avec des interdictions de location progressives. À partir de 2024 et jusqu'en 2028, les propriétaires de logements aux performances énergétiques médiocres devront s’adapter, en effectuant des travaux de rénovation pour rendre leurs biens conformes aux nouvelles normes.
L'acquisition de biens neufs devient de fait une solution de plus en plus pertinente pour les investisseurs et les acheteurs en quête de logements à faible consommation énergétique. Ces derniers bénéficient de DPE très performants, répondant aux critères des normes actuelles et futures. Cet article explore en détail les évolutions liées à la fin des logements classés G, les interdictions progressives de location des biens moins performants, et l'attrait croissant des logements neufs.
L’interdiction des logements classés G à partir de 2025 :
Depuis la mise en place du DPE, l'un des objectifs majeurs des politiques publiques a été d'améliorer la performance énergétique des logements en France. En 2021, une loi a été adoptée pour interdire la location de logements classés F et G, en raison de leur consommation énergétique excessive. L’objectif de cette réforme est de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'améliorer les conditions de vie des occupants.
À partir du 1er janvier 2025, les propriétaires de logements classés G devront donc entreprendre des travaux de rénovation pour rendre leurs biens plus performants. En effet, les logements classés G sont ceux dont la consommation énergétique dépasse 450 kWh/m²/an, un seuil élevé qui indique un usage inefficace de l'énergie. Cette catégorie regroupe une proportion significative de logements anciens, souvent mal isolés, et avec des équipements énergétiques obsolètes. En interdisant la location de ces logements, l'État souhaite inciter les propriétaires à rénover et à améliorer leur patrimoine immobilier. Les occupants de ces logements subissent des factures de chauffage et d'énergie élevées, et cette interdiction vise également à améliorer leur confort au quotidien.
Le gouvernement a mis en place des aides et des dispositifs financiers pour aider les propriétaires à financer ces travaux, comme les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), le prêt à taux zéro ou encore MaPrimeRénov’. Cependant, il est également possible que certains propriétaires préfèrent se séparer de leurs biens si les coûts de rénovation sont jugés trop élevés, augmentant ainsi l’offre de logements sur le marché de l’immobilier.
Les autres interdictions liées au DPE en 2028 et 2034
Enfin, en 2028, une nouvelle étape importante sera franchie, avec l’interdiction de louer des logements classés F et E en 2034. Ces logements, dont la consommation énergétique est comprise entre 231 et 330 kWh/m²/an, représentent encore une part importante du parc immobilier français, en particulier dans les bâtiments plus anciens. À ce stade, seuls les logements classés D (de 151 à 230 kWh/m²/an) et au-delà seront autorisés à être mis en location. Cette évolution progressive permettra d’améliorer la performance énergétique de l'ensemble du parc immobilier, contribuant à la lutte contre le changement climatique.
L’avantage d’acquérir un bien neuf : des DPE très performants
Dans ce contexte, l’acquisition d’un bien neuf devient une option de plus en plus attractive pour les investisseurs et les particuliers en quête d'un logement. En effet, les logements neufs bénéficient d’une réglementation thermique stricte qui garantit une performance énergétique élevée. Ces bâtiments sont souvent classés A ou B sur le DPE, ce qui signifie qu’ils ont une consommation énergétique bien inférieure à celle des logements anciens. Un bien neuf consomme en moyenne entre 50 et 100 kWh/m²/an, bien en deçà des seuils fixés par les différentes réformes, et donc totalement exempt des interdictions qui toucheront progressivement les logements les plus énergivores.
Les biens neufs sont construits selon les dernières normes en matière d’isolation thermique, de ventilation et de chauffage. L’utilisation de matériaux performants, comme les fenêtres à double ou triple vitrage, les murs et les toitures isolants, et les équipements économes en énergie (chaudières à condensation, panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur, etc.) permet de réduire considérablement la consommation énergétique des logements neufs.
Outre les avantages en termes de performance énergétique, un bien neuf offre également un confort de vie supérieur. L’étanchéité à l’air est meilleure, ce qui limite les pertes de chaleur et améliore la qualité de l’air intérieur. De plus, les logements ne nécessitent pas de travaux de rénovation pour être conformes aux normes, ce qui représente un gain de temps et d’argent pour les acquéreurs.
Les avantages fiscaux sont également non négligeables. Les investisseurs dans l’immobilier neuf peuvent bénéficier de dispositifs comme la loi Pinel, qui offre des réductions d'impôt sur les revenus fonciers, ou encore de la réduction de la taxe foncière dans certaines zones. Ces avantages sont d’autant plus attractifs que les coûts de rénovation d’un bien ancien peuvent parfois être élevés et ne pas garantir une amélioration significative du DPE.
Un dernier mot...
La fin de l’autorisation des logements classés G à partir du 1er janvier 2025 constitue un tournant majeur dans la politique énergétique de la France. En interdisant progressivement la location de logements énergivores, le gouvernement cherche à encourager les propriétaires à rénover leur bien, mais aussi à inciter à l’acquisition de logements neufs, qui bénéficient d’un DPE performant et respectent les normes les plus strictes. Les années à venir verront une transformation progressive du parc immobilier français, avec un renforcement des exigences en matière de performance énergétique.
Ainsi, face à cette évolution, l’acquisition de biens neufs représente un choix judicieux, tant sur le plan écologique qu’économique. Les investisseurs et les particuliers qui souhaitent se prémunir contre les interdictions à venir et bénéficier de logements modernes et peu énergivores trouveront dans l’immobilier neuf une solution à la fois pratique et rentable.